Définitions
– CNRTL (centre national des ressources textuelles et lexicales) : « Aversion très vive, irraisonnée ou peur instinctive »
– Le Larousse : « Crainte angoissante et injustifiée d’une situation, d’un objet ou de l’accomplissement d’une action. Aversion très vive pour quelqu’un ou peur instinctive de quelque chose. »
– Wikipédia détaille un peu plus : (1) Peurs irrationnelles, excessives, mais que la personne parvient à maîtriser ; (2) La confrontation déclenche une angoisse majeure, un état de panique, que le patient commence à éviter tout ce qui pourrait lui déclencher une crise. En dehors des crises, et s’il n’y a pas de confrontation prévue avec l’objet de sa peur, il n’existe pas de symptôme ; (3) Ces symptômes peuvent être vécus sur un mode obsessionnel, et faire l’objet de ruminations douloureuses permanentes, que rien ne vient rassurer, la souffrance psychique est alors constante (exemple : la cancérophobie : aucun examen médical ne parvient à rassurer le patient sur le fait qu’il n’est pas malade) ; ils peuvent enfin s’intégrer à d’autres troubles psychiatriques.
Les phobies sont normales dans le développement d’un individu. Nombre d’enfants ont eu peur du noir ou des monstres. La phobie devient pour moi pathologique quand elle empêche la personne de faire ce qu’elle veut ou qu’elle amène la personne à ne pas faire ce qu’elle souhaitait entreprendre. Bien que pour la majorité un situation ne soit pas ni terrifiante ni même gênante, elle pourra conduire certains à une anxiété importante, à une paralysie, à une fuite inconsidérée, et/ou à l’inverse la pousser à mettre en œuvre des actions inefficaces.
Une phobie est pour moi une stratégie mise ne place par mon cerveau pour palier une situation traumatisante. Le degré du traumatisme n’a aucun rapport avec l’intensité de la réponse phobique. Le cerveau fait ce qu’il peut, ce qu’il juge le plus efficace au moment où il le et en œuvre (et ce qu’il a fait alors est bien !).
La force de la Résolution Émotionnelle pour cette stratégie est de laisser au corps la possibilité de montrer au cerveau qu’une autre réponse est possible. Si le cerveau capte cette alternative, il va en mesurer le coût et valider un rapport qualité/prix meilleur. Il validera cette nouvelle réponse et effacera purement et simplement l’ancienne.
Il n’est là nullement besoin d’analyse, de raconter l’histoire, de comprendre les processus ou mécanismes mis en place, il faut juste laisser le corps montrer au cerveau une alternative moins coûteuse.
Vous trouverez sur ce site la méthode pour faire ce travail en autonomie, je suis à votre disposition pour vous aider à faire aboutir ce qui pourrait bloquer.
Je vous liste ci-dessous un ensemble de phobies trouvées en ligne
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